Etat Civil


Nom : Hadzic
Prénom : Mélisandre
Âge : 12 ans
Sang : Sang mêlé
Habitation : Un appartement grand pour la ville, mais petit pour une famille de cinq avec un chat et le hibou de Mel, en plein cœur de Londres


Situation familiale


Mère : Bérénice de Sénéry, épouse Hadzic, trente-sept ans, française installée en Angleterre depuis douze ans, juge des affaires d’utilisation abusive de la magie pour les mineurs
Père : Victor Hadzic, trente-neuf ans, juge à la Haute Cour de Londres
Soeur/frère : Un frère, une sœur. Loïs Hadzic, dix ans, encore à l’école des moldus, et Isaure Hadzic, neuf ans, aussi à l’école des moldus
Histoire du personnage : Mélisandre vient d’une famille mixte : sa mère est une sorcière française (d’une famille de sang-pur depuis dix générations) et son père est un moldu anglais originaire de Colchester, en Essex. Mélisandre est l’aînée d’une famille de deux filles et un garçon : son frère Loïs a dix ans et sa sœur, Isaure en a neuf. Mélisandre est née à Londres même, dans un appartement trop grand pour trois, à l’époque, et désormais trop petit pour cinq. Sa mère ne lui a jamais caché quelle sorcière elle était (après tout, elle travaillait au ministère de la justice à un poste important) et Mélisandre a toujours su que, plus tard, elle aussi deviendrait sorcière. On lui a également raconté qu’être sang-mêlée devait rester sa plus grande fierté car elle était un mélange et tout le monde sait que les mélanges sont plus performants. Bref, après cette petite introduction, je vais vous raconter l’histoire de sa vie.

Tout commence un beau dimanche du mois de Mai dans un supermarché moldu. Le jeune Victor Hadzic (25 ans), fraîchement diplômé de l’école de magistrature de Londres, qui traversait paisiblement le rayon confiture et sauces d’un supermarché quelconque pour faire ses courses, rentre malencontreusement dans la tout aussi jeune Bérénice de Sénéry (23 ans, exerçant depuis deux ans son métier de juge des affaires d’utilisation abusive de la magie pour les mineurs), qui cherchait LA gelée qui faisait le délice de sa mère – seule raison de sa présence dans un supermarché moldu -. Le panier (et oui, quand il n’y a pas beaucoup de courses, on ne prend pas un caddie) de Victor se renverse – PAF ! – et Bérénice se baisse pour aider Victor à tout ramasser : après tout, c’est aussi de sa faute. Et là, comme dans les films, elle se retrouve nez à nez avec le jeune homme. C’est le coup de foudre ! Trois ans plus tard, Mélisandre naissait…

Cette histoire, celle de la rencontre de ses parents, Mélisandre la connaît par cœur, ainsi que les regards enamourés que se lancent les parents quand ils la lui racontent. Enfin, comme je disais, trois ans plus tard, une Mélisandre déjà bien rouquine naissait. Tout de suite on a remarqué à quel point la petite était vigoureuse : à la maternité, elle était le bébé avec le plus de souffle et qui criait le plus fort. Comment sort-elle ça de son gosier, elle est tellement minuscule ? C’était la grande question des infirmières à l’époque. Enfin, toujours est-il que la petite Mélisandre avait un grand coffre et que, toute petite déjà, on la remarquait.
Elle n’alla pas à la crèche, sa maman préférant abandonner quelques temps son travail pour la serrer tendrement dans ses bras et couvrir ses joues potelées de bisous. Néanmoins, quand la petite eut un an, sa mère décida qu’il était temps qu’elle se remette à travailler, et l’on fit donc confiance à une nourrice pour s’occuper de la petite aux cheveux flamboyants. La nourrice s’appelait Suze, et comme c’est elle qui s’est occupé de la famille jusqu’aux trois ans d’Isaure (entrée à l’école), Mélisandre se souvient parfaitement de ses nattes blondes et de ses yeux marron pétillants. La petite et Suze s’entendirent très bien : bien sûr la nourrice empêchait Mélisandre de faire les quatre cent coups comme elle l’aurait souhaité, mais elle inventa des jeux ludiques et passionnants (comme arroser le voisin par-dessus la haie, des concours de celui qui crache son noyau de cerise le plus loin, du lançage de pommes pourries, et j’en passe) dont les parents n’ont jamais – je suppose – entendu parlé.

A deux ans, Mel (appelons la comme ça, c’est plus rapide) était une gamine enjouée, avec deux grands et beaux yeux bleu-vert et des couettes rousses. Mais il arriva dans sa vie quelque chose qui aurait du tout changer : la naissance d’un petit frère. Un petit bébé presque sans cheveux, avec des yeux bleus comme en on tous les bébés. Mais au début, rien ne se produisit : Mel considérait son frère comme sa poupée, rien de plus. Mais le temps aidant, la rouquine se rendit compte que celui qu’elle appelait « Loui » était bel et bien un être de chair et de sang. Rien – ou presque – ne pouvait lui faire plus plaisir : la petite aimait être regardée, vue, et même entendue puisqu’elle parlait maintenant ! Or Loïs faisait parfaitement office de spectateur. Méli aimait regarder Suze (ou sa mère, au début) changer les couches du bébé, l’habiller, etc...

Un an plus tard, une autre petite sœur naquit. Une petite sœur étrange : ses cheveux étaient blancs, comme sa peau qui avait la couleur de la neige, et des yeux rouges. Isaure était albinos. Cependant Mélisandre était au comble de la joie. Mais elle avait trois ans, et elle devait entrer à l’école. Evidemment, dans sa classe, Mélisandre devint vite une petite star, parfois un peu trop autoritaire ou prétentieuse, mais les gens l’aimaient bien, elle était tellement attachante avec ses rubans jaunes et ses taches de rousseur, et puis elle aimait les gens, la compagnie, ne se sentait bien qu’au milieu de toutes ses copines. Et puis il y avait David. Son « amoureux ». En bref, la première année de maternelle de notre petite se passa sans encombre. La deuxième et la troisième année aussi, sauf que Mélisandre devait protéger son frère, en tant qu’«aînée ». C’était ce qu’elle se disait en tout cas.
Puis elle rentra au CP. Ce fut une petite fille facétieuse, joyeuse, avec pleins d’amis qui fit son entrée grandiose dans la « grande section » !

Sa scolarité se passa sans encombre. Elle était brillante, bien que désobéissante et bavarde, et ses résultats furent toujours à la hauteur des attentes de ses parents, car elle était intelligente. Bien sûr, ils lui reprochèrent nombre de fois son attitude en classe, mais bon…
Et maintenant, elle allait enfin rentrer à Poudlard, son rêve et son ambition depuis tout ce temps. Qu’est-ce qu’elle était fière, avec son uniforme, ses beaux cheveux qu’elle avait coupés (pas trop courts, ils allaient quand même au dessous des épaules) et sa toute nouvelle baguette.


Physique du personnage :


Sexe : féminin
Taille : 1m35
Corpulence : mince et musclée
Couleur des yeux : bleu-vert
Couleur et type de cheveux : roux, très lisses et brillants, tout doux, ni fins ni épais. Elle les attache le plus souvent en une queue de cheval haute pour faire du sport, et le reste du temps, elle aime soit innover des coiffures, soit les laisser lâcher, soit (sa coiffure) préférée, se faire un chignon haut dont s’échappent des mèches devant et derrière
Couleur de peau : Elle a des problèmes avec sa peau (une vraie peau de rousse) laiteuse : elle fait des allergies au soleil qui la couvrent de boutons aux premiers rayons puis disparaissent environ un mois de souffrances après grâce à des petites pilules blanches qu’elle doit prendre matin, midi et soir, peut prendre un teint hâlé pendant l’été, mais qu’elle perd rapidement. Elle n’est pas vraiment sujette aux boutons d’acné, mais elle a plein de taches de rousseurs et un épiderme très sensible.
Signes particuliers : Elle souffre aussi d’allergies au pollen à cause de ses yeux clairs, et le printemps est un véritable cauchemar pour elle : elle se retrouve presque aveuglée (ses yeux sont tout gonflés et rouges), elle a une barrette en émail bleu (de la couleur de ses yeux) à laquelle sont accrochés deux liens en cuir, avec de vraies perles au bout. Elle tient cette barrette de sa grand-mère sorcière, c’est son porte-bonheur, et elle ne l’enlève que pour dormir ou quand sa coiffure l’exige. Elle l’adore.


Psychologie du personnage :


Qualités : Mélisandre est une petite fille enjouée, gaie et extravertie. Elle est aussi très intelligente, et elle ne mentira jamais à quelqu’un qu’elle considère comme un ami. Elle est très vive et plutôt attachante, très agréable et polie avec ceux qu’elle estime dignes d’intérêts, qui sait être sincère quand il le faut. Elle sait aussi écouter et conseiller les autres (même si elle s’emporte souvent), ce qui en fait une amie plutôt recherchée. Quand elle a décidé de faire quelque chose, elle se montre vraiment passionnée.
Défauts : Incroyablement têtue, elle est capable de juger quelqu’un très durement sur quelques points insignifiants. Elle est prétentieuse et a tendance à mentir sans remords (d’ailleurs, elle ne ressent pas souvent de remords, parce que, c’est bien connu, elle a toujours raison). Quand elle veut quelque chose, elle ne n’hésite pas à le faire savoir et à employer tous les moyens pour l’obtenir. Elle a une fâcheuse tendance à « oublier » de dire la vérité (elle ne fait pas souvent de vrai mensonge, mais des mensonges par omission, ça oui). Quand elle s’est disputée avec quelqu’un, elle n’hésite pas non plus à répandre des calomnies ou une vérité dégradante sur le dos de cette personne. C’est une vraie peste pour ceux qui ne l’apprécient pas. Elle est impulsive et impatiente.
Manies ou tic : Elle s’impatiente très vite, et tape du pied quand elle commence à en avoir marre, ou pianote sur la table si elle est assise. Elle a tendance à toujours tripoter sa barrette, l’enlever et la remettre, et à tourner ses mèches de cheveux lorsqu’elle s’ennuie.
Hobbies ou passion : Mélisandre pratique la musique (guitare) depuis qu’elle a six ans, et chante plutôt bien. Elle parle français (pas très bien) et anglais, et aime beaucoup le sport. Elle court pas mal dans le bois non loin de chez elle, et son rêve étant de courir un jour le marathon de Venise. Elle fait de la boxe depuis qu’elle a huit ans et est fascinée par les sports de combats, et plus particulièrement par les arts martiaux. En revanche, elle dénigre totalement la gym, la danse ou autre équitation, même si elle sait monter. Elle a aussi fait un peu d’escrime à une époque, mais elle n’est jamais montée sur un balais volant (en plein Londres, c’est difficile).


En plus :


Baguette magique : en bois de cerisier, 28,6 centimètres, contenant une plume de phénix
Animal de compagnie : une jeune chouette nommée Abracadabra (on l'appelle juste Abra) marron avec quelques plumes noires et des yeux couleur ambre.
Maison(s) préférée(s) : Mélisandre arrive avec aucun à priori sur les maisons, elle ne se voit dans aucune d’entre elles et sait que de toute manière, elle parviendra à s’acclimater.