Le seul moyen de se délivrer de la folie, c'est de s'y abandonner.

Voilà que je venais de quitter ma complice, ce professeur étrange et solitaire, pour aller visiter cette grande salle qui m'ouvrait ses portes alors même que je me trouvais à l'entrée du hall. Moi qui me promenais dans la Forêt Interdite depuis plusieurs jours, j'en avais perdu la notion du temps. Mais à voir tous ces gens installés autour des tables garnies à en déborder de victuailles en tout genre, j'en déduisais aisément qu'il était l'heure du déjeuner. Le soleil était bien trop haut pour qu'il soit l'heure de souper, et les mets n'étaient pas ceux que l'on m'avait décrit pour un petit-déjeuner.

Quatre tables immensément longues entourées de chapeaux pointues, tels une armée de fourmis s'empressant de récolter la nourriture d'un pic-nic abandonné. Mais quelque chose différenciait les chapeaux lorsque je réduisis mon altitude pour mieux voir les petites têtes que j'allais pouvoir effrayer. Sous leurs grandes capes noires, ils arboraient des couleurs différentes. Je voyais du vert mêlé à l'argent, puis du bleu mêlé au bronze, et du rouge mêlé à l'or, enfin, du jaune avec du noir. Cette école avait une organisation qui m'était encore inconnue, mais je ne tarderai pas à mettre tout cela au clair. Même si au fond, ça m'importait peu.

J'étais donc là, invisible, volant à hauteur des bancs, j'avançais doucement en regardant autour de moi entre les deux tables du central. Je m'approchais de la table du fond, perpendiculaire aux quatre autres tables. Elle surplombait le tout et était plus petite. A en juger par les personnes étant assises derrière, cela devait être la table des professeurs, ou tout du moins du personnel adulte de cette école. Mon sourire s'agrandissait au fur et à mesure que je découvrais et comprenais les choses. Je posai enfin mes pattes par terre pour me les dégourdir un peu. Que je sois volant ou marchant, et au vu du brouhaha qui résonnait dans toute la salle, personne ne pouvait remarquer ma présence.

J'étais maintenant au pied de l'estrade qui logeait la table des adultes, et je regardais partout. Le plafond m'intriguait, on ne voyait pas les voûtes de l'architecture, mais plutôt la voûte céleste qui était dehors. Pourtant, le plafond était bien là, derrière ce faux ciel. Enfin bref, connaître les mystères de ce monde était bien le dernier de mes soucis. Et puis, je venais moi-même d'un monde très étrange, alors pourquoi devrais-je m'interroger sur ce monde-ci ? Chez moi, on jouait au criquet avec des flamants et des hérissons, les têtes se faisaient coupées aussi naturellement qu'une personne portent un chapeau pointu dans cette école.

Mais revenons à nos flamants ! Je n'étais pas là pour disserter sur les différents mondes existants, imaginaires ou réels d'ailleurs. Moi, la folie imaginaire était là pour me divertir et jouer avec cette sorcellerie réelle. Alors donc je m'envolai en direction du plafond-ciel pour commencer... doucement. Il ne valait mieux pas provoquer de crises cardiaques et des cris d'effrois d'un seul coup. Alors, lorsque je fus à hauteur raisonnable, j'ouvris mon invisible gueule pour entamer quelques vers, ma foi, peu commune à la population sorcière.

Fleurpageons, les rhododendrons
Gyraient et vomblaient dans les vabes.
On frimait vers les pétunias
Et les mumrades en grappes.

J'entendais mon Jabberwocky, poème si mélodieux, résonner à travers la salle. Ainsi, l'atmosphère allait se tendre doucement, pour préparer le reste. Reste que je fis sans tarder. Maintenant que leur attention serait portée vers le plafond d'où ce poème provenait, je pouvais continuer. Je me téléportai en direction de ces bougies volantes présentes un peu partout aux coins de la salle. Puis les unes à la suite des autres, je les empoignais pour les faire bouger. Evidemment je les tenais dans mes pattes, mais étant invisible, personne ne verrait cela. Les faire bouger, cela ne suffisait pas. Alors je les lançais un peu partout, contre les murs, sur le sol, sur les tables, en prenant soin d'éviter les êtres vivants tout de même. Je ne voulais pas causer d'accidents...

[Nous établirons un ordre de passage lorsque tout le monde aura posté une fois.
Et non, vous vous faites des idées, mon post n'est pas si long que ça...]

Evalia qui venait de ramener le chat dans le château, l'avait vu se diriger vers la Grande Salle. L'endroit où justement les élèves étaient en train de manger. Si elle se référait au magnifique sourire qu'elle lui avait vu, cela allait être sa première apparition, toujours plus intéressante les intéressante les premières apparitions. Elle ne pensa même pas à allez voir sa classe, ni ne pensa à ses élèves qui étaient tranquillement en train de manger. Non, elle pensa aux cris, aux visages, au chat s'amusant comme un petit fou et à elle qui regarderait certainement le spectacle ravie.

Elle entra à la suite du chat, elle supposait qu'elle était à sa suite, étant invisible, elle ne risquait pas de savoir si oui ou non il était bien entré dans cette salle. Une fois à l'intérieur tandis que tout le monde était concentré sur ses voisins de table, Evalia se dirigea discrètement vers un coin de la salle endroit d'où elle pourrait voir ce qui allait se passer et qui lui permettrait de ne pas se faire remarquer. C'est toujours mieux quand personne ne sait que vous êtes là à les regarder crier, à les voir découvrir une 'chose' qui les ferait ne pas s'ennuyer dans un futur proche.

Arrivé à sa petit place, elle entendit le doux poème du chat. Poème qu'elle reconnaitrait partout du aux mots et phrases plus que bizarre qui étaient utilisés de façon assez particulière. Le sens du poème même, elle ne pouvait le deviner car certains mots le composant n'existaient certainement pas dans leur monde à eux. Elle commençait doucement à croire que ce chat ne venait pas de terre, ou alors si de cette terre mais d'une dimension différente, c'est possible après tout.

Quand la chanson commença doucement, la joie régnant dans cette grande salle diminua un peu. Les conversations se faisaient moins nombreuses, les élèves regardaient un peu partout chuchotant avec leurs voisins pour savoir d'où venait cette voix. Une certain tension était installée maintenant. Ne pouvant voir le chat, elle ne savait pas ce qui allait se passer ensuite, mais quand elle vit des bougie venir s'éclater sur le mur pas très loin d'elle, elle mit rapidement un sort de protection et de confusion sur elle-même pour rester là où elle était sans trop avoir de problème.

Elle voyait donc des bougies volaient pour atterrir un peu partout mais évitant toujours les élèves, ce qui était un bon point le chat s'amusant à terroriser les élèves, qui n'étaient vraiment pas fière d'eux en ce moment. Elle pouvait entendre quelques cris quand une bougie atterrissait pas très loin d'une personne. Les élèves voulait se lever et partir mais un petit sort de mon cru fut se fermer les portes pour que personne ne puisse sortir. Juste le temps de profiter eux aussi du spectacle un petit moment avant d'avoir l'autorisation de sortir de cette salle.

[Mon personnage réapparaitra vers la fin mais pas entre deux donc il ne sert à rien de le compter dans l'ordre de passage mais tu t'en doutais ^^ Pour mon autre, il apparaitra peut-être demain ou après-demain en fonction du nombre de personnes ayant déjà posté.]

Améthiste était sereinement attablée à la table des Gryffondor, ce midi là. Le soleil brillait haut dans un ciel plus que dégagé et malgré la neige persistante il ne faisait pas spécialement froid.
Mais revenons en à Améthiste.

La jeune fille s'employait à réduire dans un élan presque méthodique ses patates en purée. Ce qui expliquait la non présence de voisin directe. Les élèves, prudents ayant jugée plus sage (pas cool pour des téméraires !) que chahuter au coté d'une préfète-en-chef apparemment sur les nerfs et faisant de la charpie du contenue de son assiette n'était pas le moyen le plus évident pour continuer à passer une bonne journée.
Mais n'en déplaise au rouge et or, la sibylle ne se trouvait pas le moins du monde mal disposée à l'égard de qui que ce soit.

Au contraire.
Mais Améthiste réfléchissait, perdue dans les gouffres abyssaux d'un monde sans couleurs. Personne n'aurait pu déterminer qui (ou bien quoi) maintenait ainsi cette élève modèle dans un tel état de songe. Sans doute l'ignorait t-elle également.
Autour d'elle une agitation, somme toute habituelle, régnait. Mais Amy semblait être sourde et aveugles, ses yeux couleurs lavandes fixant la marée de chapeaux noirs devant elle sans la voir pour autant.

Soudain une voix un peu crissante et pourtant d'une fluidité incroyable se fit entendre :
Fleurpageons, les rhododendrons
Gyraient et
vomblaient dans les vabes.
On frimait vers les pétunias
Et les
mumrades en grappes.

Améthiste sembla s'éveiller aussi soudainement que si on lui avait lancé un verre d'eau glacée à la figure. Elle leva les yeux au ciel (littéralement) et vit une forme étrange pleine de couleurs toutes aussi insolites qu'elle aurait été tout à fait incapable de décrire.
La forme colorée apparu dans un coin de la Grande Salle opposée à la table des Gryffondors. Des chandelles (allumées et éteintes confondues) se mirent à voler en tout sens dans un désordre et une insubordination que la jeune fille aux mèches ébènes admira tant cela lui paraissait étudié et recherché.

Une agitation, cette fois motivait pas l'inquiétude, commençait à se répandre à travers la pièce comme une trainée de poudre. Dans une situation et un contexte différents aurait fait fonctionnait ces petites cellules grises et aurait aussitôt voulue savoir de quoi, il en retournait. Mais Amy avait tout oubliée.
Elle savait que la formes aux couleurs venues d'un autre univers était la cause de ce qui serait en passe de devenir un bazar monstre, mais elle n'y prêtait pas plus d'attention qu'à une chose tout à fait ordinaire.
Laissant tomber sa fourchette, qui s'écrasa en teintant dans son assiette doré, elle fredonna joyeusement les vers regardant l'affolement gagné les élèves.
Elle réalisa que la chansonnettes lui disait quelque chose: Oui, elle en avait lue une semblable dans un livre pour enfant bien poussiéreux dans la bibliothèque de l'orphelinat.
Comment s'appelait t-il déjà ce conte que tant d'autres petites filles avaient dédaignés ?

Le souvenir refit surface en un éclair. Et Amy éclata d'un petit rire, se laissant gagner par une douce démence.
Elle s'en souvenait à présent comme si elle venait d'achever sa lecture.

Les aventures d'Alice au pays des merveilles.

Mana s'était levée tôt se matin là. Comme à peux près tous les matins d'ailleurs. Depuis qu'elle était devenue préfète en chef non seulement elle avait réduit ses promenade nocturnes pour les remplacé par des rondes régulière mais elle avait aussi réduit ses heures de sommeil pour se levé plutôt. Elle franchit comme chaque matin la porte qui menait directement à sa salle commune et se mit à réveiller les élèves en commençant par les premières années non pas parce qu'elle faisait sa par ordre d'année mais parce que se jour la le premier cours des première année était celui de sortilège et enchantement avec le professeur Evalia Hollow et Mana mettait un point d'honneur à se qu'aucun serpentard n'arrive en retard au cours d'Evalia. Allant jusqu'à les accompagné jusqu'a la salle de classe de son professeur pour être sur qu'ils y aillent bien puis fallait bien avoué que sa lui donnait un prétexte de plus pour la voir enfin l'entre apercevoir serrait plus juste se contact visuel ne durant que quelques secondes jamais beaucoup plus avant que Mana doivent filé pour elle même être à l'heure à son propre cours. Heureusement qu'elle avait une bonne connaissance et maitrise des passages secret qui lui permettait d'arrivé juste à temps. Elle réveillât donc tous les serpentard et une fois n'étant pas coutume comme elle commençait par les première elle fit sa par ordres d'années. Et tous le monde se levât sans bronché il faut dire que le dernier qui avait bronché avait put louché sur la baguette de mana tans elle était prof de ses yeux. Il avait encore eut de la chance Mana étant de bonne humeur se matin la ne lui avait jeté aucun sort. Bon en même temps jeté des sorts sur d'autre élève est interdit mais se serrait pas la première fois qu'elle transgresserait un règlement.

Elle descendit ensuite à la grande salle prendre son petit déjeuner puis après comme à son habitude avoir conduit les première à leur cours de sortilège et enchantement repartit vers son cours de potion en chantonnant toute contente. La matinée passât vite, trop vite, tellement vite qu'elle n'eut pas comme à son habitude le temps de passé par la cuisine prendre à manger afin de ne pas devoir se rendre à la grande salle car le matin comme elle y allait tôt sa allait il y avait peux de monde mais le midi tous les élèves était la et Mana détestait être entouré de trop d'élève. Elle mangeât tranquillement lorsque soudaine une voix se fit entendre Mana qui avait les nerfs à vif depuis les derniers évènements se levât des les première paroles tentant d'en identifié la provenance baguette à la main. Sa première intuition fut l'Ombre attaque et de nouveau je ne suis pas prévenue mais les paroles prononcé lui revinrent en mémoire.

Fleurpageons, les
rhododendrons
Gyraient et
vomblaient dans les vabes.
On frimait vers les pétunias
Et les
mumrades
en grappes.

Elle connaissait ses mots elle les avait lu il y a bien longtemps mais ou sa? S'était bien avant qu'elle ne devienne sorcière puis soudain sa lui revint Alice au pays des merveille voilât ou elle l'avait entendu et dès se moment elle sut que se n'était pas un tour de l'ombre jamais elle n'aurait utilisé d'ouvrage moldu encore moins aussi enfantin pour effrayer des élèves mais qui alors contre qui Mana devait elle protégé les élèves qui était assez fou pour faire un tel coup devant le corps professoral et l'ensemble des élèves. Fou se mot qu'elle avait utilisé si innocemment lui rappelât le chapelier fou. Néanmoins si sa devait être un personnage d'Alice au pays des merveille avec une phrase si bizarre sa ne pouvait être que le chat et si elle se rappelait bien il avait la capacité d'être invisible. Mais non se n'était pas possible il ne pouvait pas existé et puis après tous pourquoi pas les sorciers et la magie existe bien alors pourquoi pas lui. Non s'est ridicule que viendrait il faire à poudlard. Elle repoussât cette idée saugrenue et restât baguette à la main à l'affut de la moindre trace de celui qui avait put lancé des phrase si bizarre. Elle n'accordât par contre pas grand intérêt au bougie les prenant pour des diversions.

[HS: désolée du peu de ligne, mais je suis en pleine révision pour mes partiels qui approchent à grand pas. J'essaierai de faire mieux la prochaine fois]

Elayan était assise à la table des serdaigles. Elle avait une très forte envie de dormir mais savait que ce soir, elle devrait faire sa ronde comme tous les soirs. Étant préfète en chef, elle se devait de faire son devoir. Alors qu'elle mangeait sans trop faire attention à ce qui l'entourait, elle entendit un drôle de chant ou de poème, elle ne savait pas trop de où ça venait et vu la tête des élèves plus jeune, elle n'était pas la seule à l'avoir entendu.

Elle continua cependant à manger tout en gardant un œil sur les alentours. Après tout, les professeurs pourraient très bien s'arranger entre eux pour calmer le petit plaisantin qui devait faire cette blague. Quand rien ne se calma mais que cela empira, elle soupira et releva la tête au moment où une bougie s'écrasait pas loin d'elle. Elle voyait les élèves se ruer sur la porte alors que celle-ci était fermée et qu'ils ne pouvaient l'ouvrir. Les professeurs ne savaient plus où donner de la tête. Et il n'y avait aucun moyen de savoir qui agissait comme cela car les bougies venaient de partout et que vu énervement et la peur qui avaient pris les élèves, cela serait un dur travail de les calmer. Elle se lança un sort de protection, prit son assiette et alla dans un coin à peu près tranquille pour manger et attendre de voir comment cela allait finir.

Pendant tout son chemin, elle prenait quelques élèves par l'épaule pour leur demander de rester calme et de faire passer le message. Les professeurs allaient trouver une solution. Ou du moins elle l'espérait. Mais elle n'allait pas dire aux élèves qu'elle doutait de l'efficacité des professeurs face à une attaque qu'on ne pouvait voir.

Un élève la bouscula et elle renversa la sauce de son poulet sur sa belle robe d'école.

* Alors là non, ça ne va plus du tout. *

Elle chopa l'élève par l'oreille et lui cria dessus de rester calme ou alors c'est elle qui allait le calmer. Elle alla voir un professeur le plus prof d'elle et lui demanda ce qu'ils allaient faire parce que ce n'était plus possible. Elle finirait sa soirée avec un mal de crâne horrible du à tous ses cris.

Raziel était assis au centre de la table des professeurs, aux côtés de sa bien-aimée. Face à lui se trouvaient tous les élèves de l'école de sorcellerie, qui mangeaient goulûment à la table de leur maison respective. Un rictus machiavélique régnait sur le visage du vampire. Savoir que tout ce petit monde était à la merci des forces du mal le réjouissait. Il était persuadé qu'avec Isaure, il parviendrait à ancrer de sombres desseins dans les maigres cerveaux des jeunes sorciers, et ainsi, le monde tomberait à leurs pieds. Le chaos et la mort flotteraient au-dessus de la terre comme une bannière. Ils avait réalisé un tour de force magistral qu'aucun autre mage noir n'avait réussi jusque là, pas même Tom Jedusor, plus connu sous le nom de Voldemort.

Le sous-directeur sorti de ses pensées, et regarda son assiette. Il ne l'avait pas touchée. La simple vue des mets préparés par les elfes de maisons de Poudlard lui donnait la nausée. Il n'avait pas besoin de ce genre de nourriture pour survivre, il lui fallait du sang. La plupart du temps, il essayait de s'absenter à l'heure des repas. Malheureusement, il était parfois obligé de s'y rendre, pour ne pas attirer le moindre soupçon. Il se résigna donc, saisit ses couvert, et commença à découper le poulet. Au moment où il allait en porter un morceau à sa bouche à l'aide de sa fourchette, un chant étrange se fit entendre. Toute l'assemblée s'était tue et cherchait d'où pouvait venir cette voix qui faisaient froid dans le dos. Raziel laissa échapper un soupir de soulagement. Grâce à cet évènement inattendu, il ne serait pas obligé de manger ce soir.

Tout à coup, il aperçut plusieurs bougies sortir de leurs chandeliers. Elles restèrent dans les airs pendant quelques secondes, puis se précipitèrent en direction des différents tables. Une plongea en sa direction, il eut juste le temps de se baisser pour l'éviter. La colère commença à monter en lui, mais il fallait qu'il se contrôle. Il ne pouvait risquer de laisser éclater sa haine, sinon la soirée se terminerait en bain de sang, et il ne voulait décevoir sa belle. Le petit malin qui s'amusait à faire ça allait passer un sale quart d'heure. Tous élèves commençaient à paniquer, et se dirigeaient vers la sortie de la Grande Salle. Pour mettre fin à ce brouhaha infernal, il se leva et hurla :

" CALMEZ VOUS ET RETOURNEZ VOUS ASSEOIR A VOTRE TABLE ! "

Il fit une courte pause, puis reprit, un peu plus calmement :

" Plus vous paniquerez et plus celui qui a entreprit cette mauvaise blague continuera. Que le petit malin qui s'amuse à semer la pagaille se lève immédiatement, si jamais nous sommes obligés d'enquêter pour le découvrir, sa punition n'en sera que plus dure. "

I

saure avait prit place aux côté de son beau vampire ténébreux et trônait telle une reine du temps jadis au centre de la table professorale, reine...elle se sentait comme telle, ou maitresse du monde, plus puissante que jamais après cette éblouissant exploit qu'avait été de prendre le pouvoir sur Poudlard et par la même sur les esprits malléables des jeunes sorciers qui feraient bientôt la population magique, pères et mères d'enfants tout aussi malléables, elle espérait bien implanter quelques notions de ce que le monde devrait être dans leurs cerveaux pour finalement arriver à ses fins meurtrières...

A

h elle n'était pas peu fière cette "Reine" que siège à ses côté son bel amant malfaisant et divin...il était et resterait en quelque sorte son roi de coeur...son amant, son aimé, son autre, celui qu'elle avait choisi parmi la nuée...et le plus drôle c'est qu'il ne s'en doutait pas une seconde...enfin si il savait qu'il était son amant mais jamais elle ne lui avait ouvert son coeur sur les réels pensées qu'il lui aspirait.

L

e repas était en cours, tout se déroulait dans un calme pesant puisque bizarrement depuis son accès à se trône doré et à la nomination de son amant pour le seconder les punitions corporelles étaient revenues à la mode et cela avait une fâcheuse tendance à rendre les élèves bien plus calmes...fâcheuse me direz vous, Oui car ils n'avaient plus vraiment d'occasion de s'amuser aux dépends de ceux ci. Bref, il faisait calme quand un poème étrange retentit dans la salle telle un mantra fantomatique ce qui amena tout dabord l'étonnement puis la pagaille... elle lança un regard froid à Raziel qui se leva et tenta de faire revenir le calme...il y avait intérêt que cela marche ou bien des têtes allaient tomber sous peu!

S

i seulement elle tombait sur le petit effronté qui gâchait ainsi sa tranquillité il n'aurait pas fini de le payer....attendez qu'elle l'attrape! Elle se leva à son tour et sortit sa baguette, son visage prenant alors un air menaçant qui figea bon nombre d'élèves sur place, lui attirant les mines choquées de certains enseignants qui ne purent que se taire de toute façon mais qui visiblement ne partageait pas sa vision de l'enseignement.

L'ordre de passage est donc établi : Chat de Chester, Améthiste Kimbers, Mana Maldorane, Elayan Beauchamps, Raziel puis la Reine Rou... oups pardon, puis Isaure Lestrange

Voilà donc toutes les bougies défaites de leurs socles magiques pour se retrouver cassées en plusieurs morceaux sur ce sol de pierre. J'étais content, toute cette agitation m'avait motivé pour continuer mes fourberies. Les enfants criaient, certains tentaient en vain de les calmer, mais c'est le coup de la porte fermée par ma complice qui m'impressionnait le plus. Tandis que je lançais ma dernière bougie, une horrible voix rugit à travers la Salle pour ordonner aux élèves de se calmer. Je jeta un oeil vers l'origine de cette voix, sur la table professoral, et y vit un homme et une femme, tous deux debout au centre. Rapidement, quelques rayons lumineux frappèrent quelques élèves turbulents qui se figèrent aussitôt.

Voilà donc la Direction de cette "prestigieuse" école, hein ? Une femme aigrie, susceptible, qui aime qu'on respecte ses volontés auquel cas des punitions seraient mises en vigueur. Il faut dire qu'en fait, il y a un peu de Reine Rouge dans chaque monde. Et je pense être tombée sur la meilleure ! Je ne parle pas de l'abus de pouvoir et les méthodes féroces employés contre quelques petits élèves troublés. Si j'étais raisonnable, je m'arrêterais ici et je m'en prendrais à la Direction et son toutou-lion. Mais je n'étais pas là pour ça, les élèves, les professeurs et même les animaux allaient subir les mêmes fourberies que la Direction un tant soit peu autoritaire de cette école.

Toujours invisible, je flottais juste au-dessous du plafond-ciel, ma grosse tête ronde posée sur ma patte, le sourire aux babines et les yeux plus exorbités que jamais devant une telle scène. Il faudrait trouver un point où tout le monde puisse me voir, mais le plafond était trop élevé. Alors je nageais dans les airs jusqu'à la table des professeurs, et je posai mes pattes avant sur le haut dossier de la chaise de la Directrice. Je fermai les yeux puis les rouvrit lentement. Cette fois ci, je savais que tout le monde pouvait voir ces deux globes d'émeraude, et c'était bien le but recherché. Puis mon sourire apparut à son tour. Voilà tout ce que j'exposai à ces centaines de personnes aux têtes pointues : un regard mesquin et un sourire qui promet une folie pas vraiment raisonnable. A la table des professeurs, on ne me voyait pas, puisque les parcelles exposées de ma gueule se situaient au-dessus de la Directrice.

Mais quelques élèves avaient déjà remarqué cette étrange apparition. Peut-être pensaient-ils à une hallucination ? Ce serait fort probable, la distance est bien grande pour savoir si oui ou non ce regard et ce sourire sont véritablement là. Alors je me mis lentement à ronronner, pour faire savoir ma présence au corps pédagogique avant d'entamer un discours... d'entrée, si l'on me laisse présenter la chose ainsi.

A bas la maudite grosse tête !

Je vins titiller l'oreille de la personne visée avec ma queue avant de repartir vers les tables d'élèves. Ces vert là, ils avaient l'air si choqués de ce que je venais de dire, il fallait bien les défigeait un peu. Mes yeux et ma gueule redevinrent fumée avant de se dissoudre dans l'air. Puis je me rendis vers la table surmontée d'un drapeau étrange représentant un serpent. Je passai sous la table et volai ainsi tout le long en effleurant assez fortement les pantalons et jambes nues qui s'offraient à moi. Ainsi ils se lèveraient tous tour à tour sous l'effet de surprise, ils pourront alors montrer leur loyauté et leur fidélité auprès de leur Souveraine. Les chiens ont beau ne pas être fous, je préfère bien être ce que je suis !

Après que je fusse sorti de sous cette longue table, je survolai la salle en montant jusqu'au plafond. Il était temps de se dévoiler au grand jour. De toutes les manières, rien ne pouvait m'arriver ici. J'ai bien assez de réflexe pour disparaitre avant une attaque physique, étant un chat, et les sortilèges n'ont pas l'air de marcher sur moi, puisque je ne suis pas réellement réel. Ainsi je miaulai ouvertement pour attirer l'attention de tous. Mes yeux réapparurent dans leur champ de vision, suivi de mon sourire. Puis ma queue apparut plus loin avant de se raccorder à ma tête maintenant toute complète par une bande verte bleutée entortillée. Enfin, à l'intérieur de cette spirale de poils lumineux, le reste de mon corps et mon pelage grisonnant apparurent.

Améthiste complêtement déconnecté de la réalité ne cessait de rire.

Son hilarité qui avait tout de l'hystérie, ne se remarquait pas trop au milieu du tohu-bohu qui en ce moment régnait dans la Grande Salle.
Elle n'en pouvait plus, elle avait mal au ventre et aux abdominaux à force de ricaner comme une vulgaire cruche gloussante.
Mais c'était finit.
Elle avait craqué.
Il fallait bien que ça arrive un jour, non ?

Ses cheveux volaient autour de son visage comme animés par un vent invisible. Encore quelques secondes et sa magie risquait fort d'exploser dans la pièce en jolis halos violet et blanc dévastant le mobilier sur leur passage.

Le sous directeur, ce psychopathe, se leva d'un bon et demanda le silence.
Isaure Lestrange fit d'ailleurs le même cinéma, ses yeux de démente lançant des éclairs.
La jeune sibylle parvint tant bien que mal à stopper son FOU-rire. Mais pour combien de temps encore ?
Une fois le calme retrouvée, Amy regarda la table professorale, soudain au milieu des couleurs apparurent deux grands yeux d'un émeraude presque inquiétant et un sourire plein de folie.
Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre.

- A bas la maudite grosse tête.

Le silence se fit intégrale après que le Chat du Comté de Chester ai crié ces mots.
Soudain le silence fut brisé par Améthiste qui hurlait de rire sous les regard totalement choqués de ses camarades.

Améthiste Kimbers la préfète parfaite, l'élève modèle, celle qui reste calme et réflechit en toutes circonstances ou presque ? La Serdaigle manqué, la Gryffondor deux de tension, se moquait ouvertement de l'autorité ?
Etait-elle responsable de cette blague ?

Moon en face d'elle la mine inquiète murmura doucement à Hélios à sa droite:

- Pas le Sirius, elle est devenu folle...

Mais la rouge et or continuait de rire, en oubliant même de respirer, son corps soulevé par son hilarité.
Hoquetante, elle dit sans cessait de se fendre la poire :

- Pourquoi un corbeau ressemble t-il à un bureau ? Hi hi hi, A bas, hi hi, la maudite grosse tête. Ha ha. Sacré chat.

Ses amis et les élèves l'entourant se consultèrent du regard, semblant se demander s'il devait l'emmener à l'infirmerie illico ou attendre que la pagaille ai cesser d'avoir la main mise sur la Grande Salle. Quand Améthiste pointa un point au dessus de leur tête, s'étouffant presque avec son rire.

L'intervention de la directrice et du sous directeur semblait avoir un peux calmé les élèves enfin calmé était un grand mots disons que a plupart évitait de bouger par craindre d'en subir les représailles. Mana était entièrement sur la défensive elle aperçut des yeux et un sourire derrière la directrice mais elle prit sa pour une délire paranoïaque su au faite qu'elle était trop tendue puis de toute manière elle ne pouvait rien faire si elle tentait de lancé un sort elle risquerait de touché son professeur plutôt sue la cible situé derrière et elle avait beau ne pas réellement craindre Isaure Lestrange et l'avoir même une fois attaqué. L'attaqué de nouveau pour une hallucination du à la pression serrait une très très mauvaise idée qui pourrait lui rapporté beaucoup d'ennui et honnêtement elle se passât très bien de se genre d'ennui et sa pourrais même lui couté son poste et même si à la base elle n'en voulait pas vraiment elle devait bien avoué qu'elle y avait pris gout et tenait maintenant à son poste à présent.

Puis soudain son hallucination se mit à ronronner puis à parlé et ses paroles dans l'esprit de Mana signifiait un attentat contre la direction et même si elle n'était pas totalement contre et même s'en fichait un peux son poste lui imposait de faire semblant de vouloir protégé la directrice puis avouons le poudlard allait beaucoup mieux depuis qu'Isaure était au pouvoir et que Raziel la secondait les punitions corporel qui pour certain était une mauvaise chose semblait à Mana parfaitement délicieux puis comme cela se faisait parfois dans les cachots Mana entendait parfois les cris des élèves torturé bien que se fut de plus en plus rare sans doute l'élève qui avait fait sa subirait il des chatients de se genre et sa s'était une pensées assez réjouissante. Elle s'était donc levé d'un coup baguette à la main mais bien décidé à lancé un sort sur l'inconnu derrière elle au risque même de tuché son professeur mais celui ci vebnait de disparaitre en fumée. Peux après qu'elle se soit levé elle vit d'autre élève de sa maison se levé non en faite il se levait quasi tous sa n'avait rien de normal le complot contre Isaure venait il de sa propre maison non se n'était pas possible elle se retournat néanmoins vers eux baguette à la main ne voulant pas sbir d'attaque en traitre bien que contre toute sa maison elle n'avait pas la moindre chance.

S'est à se moment qu'elle entendit le rire d'Améthyste était elle coupable de cela Mana devait bien avoer que sa ne la surprendrait pas amy avait eut du mal à accepté qu'on remette au gout du jour la torture à poudlard elle pouvait très bien en être à l'origine mais elle l'aurait prévenue quand même qu'elle puisse tenter de la couvrir en s'accusant à sa place après tous Mana pouvait très bien subir des tortures sa ne la dérangeait pas du tous sa aurrait même un coté assez drôle dans son esprit dérangé.

Ele reportât ensuite de nouveau son attention vers cette étrange créature réapparue au plafond puis sans plus réfléchir elle pointa sa baguette vers lui et tentât de le stupéfixier hélas sa ne semblait pas marché. Peut être que le seul moyen de l'arrêter était d'en attaqué la source à savoir d'après ses soupsçon Améthyste Kimbers sa meilleure amie mais elle ne pouvait s'y résoudre puis vu comme elle était entouré elle ne pourrait l'atteindre mais bon s'était pas sa qui la dérangeait les dommages collatéraux chez les griffondor ne la dérangeait pas s'était le fait d'attaquer Amy qui lui posait un problème et sur la simple preuve d'une intuition en plus. Non elle allait attendre si d'autre en venait à cette conclusion ils se chargeraient d'elle et ensuite Mana trouverait un moyen de la protégé des conséquences de ses gestes stupide et irréfléchit.

Elayan se dit que le monde allait disparaitre. C'était possible, non? Si tout le monde devenait fou comme c'était le cas en ce moment pourquoi pas. Elle dut cependant revoir ce passage de ses pensées, quand elle entendit la douce voix glacer du sous-directeur pas loin de son oreille. Elle crut même qu'elle aurait pu devenir sourde, si elle ne gardait pas de séquelle après cela, elle avait une bonne étoile qui a surveillait. Elle fit un grand sourire quand elle entendit que la punition pour celui qui faisait tout ce chahut serait des plus intéressante. Elle pensait intéressante, non mais non, elle voulait penser que ce serait très dur. Oh oui, l'élève souffrirait certainement.

Elle crut halluciner quand elle vit une drôle de tête apparaître au dessus de celle de la directrice. Bon ce n'était que la directrice donc si il y avait un problème avec cette tête ce n'était pas grave, si? Bon dans tous les cas, la meilleure chose à faire était de regarder ce qui allait se passer ensuite. Ce fut ce qu'elle fit d'ailleurs, simplement observer comme un quelconque spectateur. Elle entendit ronronner, certainement cette tête de chat avec la directrice. Dans le monde magique tout était possible et réalisable donc une tête de chat qui apparaît et ronronne, c'était tout à fait imaginable. Il manquerait plus qu'elle se mette à parler et le monde qu'Elayan connaissait aurait prit un drôle de tournant. Cela ne manqua. Cette tête de chat parla, pour ne pas dire grand chose non, mais assez pour croire qu'elle était folle. On ne disait pas 'A bas la maudite grosse tête ! ' comme ça sans raison quelconque, sauf si on était fou.

Ce qui suivit fut encore plus choquant. Le chat passa sous la table des verts et argents. Bon c'était décidé, son lit, l'élève de serdaigle voulait retourner au plus vite dans son lit. Elle mangeait, on la perturbait d'accord, mais à ce point-là ce n'était pas possible. Un chat bizarre qui apparaît de nul part, des sortilèges qui volent de partout sans un seul faisant effet sur le 'monstre', oui le monstre, quel autre mot utiliser.

Elayan prit la meilleur décision du moment, elle alla s'asseoir sur un banc dans un coin assez éloigné pour observer les élèves, les professeurs et tout autre personne face à cette chose. Il n'y avait pas moyen qu'elle réfléchisse à quoi faire dans ces cas-là. Le sous-directeur avait crié tout à l'heure pour le calme, calme qui n'était plus. Puis la directrice n'avait pas réagit, laissant tout sur les épaules de son sou-directeur. Et puis zut, si elle ne pouvait pas aller dormir, elle se reposerait ici-même. Il n'y avait pas de mal à ce qu'elle se repose quand même. Non ça ne dérangerait personne puisque personne ne ferait attention à elle. Elle envoya même un élève de troisième valser dans le dos d'un autre en faisant style de rien, pour la seule raison qui empiétait sur son espace vital.

Tout ce qui se passerait ensuite ferait partie du futur et elle ne s'occupait pas du futur. Juste de son présent. Elle avait une fois entendu une chanson, les paroles lui avaient directement plu. C'était 'I just take care of myself and no-one else'. Juste une petite phrase qui disait tout ce qu'elle pensait en ce moment même.