Yoite Isaki†•Vampire "Carnivore"•†
Nombre de messages : 476 Age : 32 ♦ Groupe ♦ : Légélimens occlumens, modérateur ♦ Baguette ♦ : Bois de cèdre et corne de licorne, 14 centimètres ♦ Age du personnage ♦ : Vingt et un ans Date d'inscription : 23/11/2008
| Sujet: Le journal de Yoite Isaki Dim 7 Juin - 22:50 | |
| Il était environ quatre heures du matin. Yoite n'arrivait pas à dormir, il était encore aux prises d'une terrible insomnie. Il alluma alors une bougie qui se trouvait sur la table de chevet, à côté d'un cadre doré, qu'il saisit. Il le contempla durant de longues minutes. C'était le portrait de Megarah, ses longs cheveux flottaient dans le vent, et elle avait un visage rayonnant. Il esquissa un bref sourire, le reposa, et se leva. Il s'installa à son bureau, saisit un morceaux de parchemin, une plume, et commença à écrire :" Peut-être que le fait de pencher mes sentiments sur le parchemin m'aidera à surmonter ma peine, mon désespoir. J'en doute fortement, mais il ne me coûte rien d'essayer. Mon existence a été troublée à jamais. Le seul être a qui je tenais m'a été enlevé, arraché. Ma chère et tendre Megarah. Qui a bien pu te faire ça ? nous faire ça ? Sans cesse ces questions raisonnent dans mon esprit. A partir d'aujourd'hui, je consacrerais corps et âme pour y trouver une réponse. Cela sera mon seul but, je ne pourrais continuer à vivre paisiblement avant de l'avoir atteint. Tu seras vengée mon amour, je te le promets. Je te promets également de toujours veiller sur Cassandre. Tu sais, suite à ta disparition, un lien extrèment solide s'est formé entre nous. Nous avons oublié tous nos différents. Je sais bien que tu aurais voulu que nous le fassion plus tôt, je m'en excuse. J'ai également rencontré tes parents, des gens formidables. Comme j'aurais voulu faire partie des leurs, enfin, le mal en a décidé autrement. A chaque minute, chaque seconde je pense à toi, et pleure pour toi. Jamais ne pourrais t'oublier, toi, la chaleur de tes bras, la douceur de tes lèvres. Je t'aime."Il jeta alors violemment la plume sur le sol, prit le parchemin, et se dirigea vers la fenêtre ouverte. Il déchira sa lettre, et la jeta. La douce brise entraîna les nombreux morceaux dans une danse infernale. Yoite soupira, et se mit à pleurer. Plus jamais il ne serait heureux. |
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