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 Pensées d'un mort vivant...

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Lex Romanus
†•Vampire "Carnivore"•†
†•Vampire
Lex Romanus

Nombre de messages : 247
Groupe : vampire
Baguette : 22cm, bois de hêtre, plume de phénix
Age du personnage : 17 années et quelques 500 autres
Date d'inscription : 04/05/2009

Grimoire Personnel
♦ Animal de compagnie ♦ : les animaux me fuient...
♦ Camp ♦ : Neutre
♦ Particularités ♦ : Mi-Vampire

Pensées d'un mort vivant... Vide
MessageSujet: Pensées d'un mort vivant...   Pensées d'un mort vivant... EmptyJeu 4 Juin - 1:33

Maintenant que je suis là, devant la page blanche qui terrifie tellement d’écrivains, je ne sais par où commencer ni même ce que je vais raconter. Ma vie ? Mon passé ? Pourquoi faire ? Cela intéresserait-il seulement quelqu’un ? Peut-être un historien féru de légendes et de contes à dormir debout… J’ai plutôt envie de laisser aller mes pensées sur le papier, au fil de ma plume. Elles ne sont pas toujours gaies ni vraiment réfléchies… Loin de là même, parfois. Vous me direz peut-être, ‘ comment avoir une pensée cohérente dans ce monde à la dérive ? ’ … A la dérive…



Les hommes ont longtemps cru que la terre était plate… Moi je préfère l’image de cette tortue sans âge qui porte le monde sur sa carapace, voguant dans l’espace au gré des courants stellaires… Mais il s’avère que le monde n’est pas aussi magique et féerique qu’on veut bien le faire croire aux enfants. Dès notre plus jeune âge, on nous apprend à vivre dans ce monde sauvage comme s’il s’agissait d’une prairie verdoyante sous un soleil de printemps. Mais il arrive toujours un moment où la vaste prairie se change en une pleine désertique et aride. Le soleil qui nous réchauffait doucement nous assomme alors de ses rayons accusateurs et sans pitié. L’herbe grasse et tendre se transforme en cailloux aiguisés qui nous écorche les genoux si on a le malheur de tomber. Les arbres qui dispensaient leur ombre bienfaitrice ont disparus et seul reste le vide à l’horizon et, au lointain, il n’y a rien. Rien d’autre que le néant qui ouvre sa bouche béante pour nous engloutir à notre dernier soupir. Nul oiseau dans le ciel torride pour soulager nos brûlures de leur ombre salvatrice. Nulle oasis non plus pour hydrater notre gorge desséchée et aussi brûlante que le sable qui nous entoure. Nul repos, nulle accalmie. Rien que le désespoir et la promesse de la mort au bout du voyage pour soulager enfin nos blessures qui ne parvenaient plus à cicatriser…



Car au fond, la vie, selon moi, se résume à bien peu de choses. Pour expliquer mon point de vue le plus simplement possible, je vais dire que la vie est comme une longue route. C’est un peu cliché, mais c’est tellement vrai… Cette route est sinueuse et s’arrête parfois brusquement, sans que l’on sache pourquoi. Parfois, une autre route rejoint la notre, rendant le voyage un peu plus supportable. C’est un chemin fait de graviers et les racines des arbres qui la bordent affleurent parfois au beau milieu de celle-ci, causant notre chute. Certains s’en relèvent, d’autre pas, ayant déjà derrière eux trop de racines apparentes encaissées… Une route… C’est bien joli, mais qu’y fait-on sur cette route en fin de compte ? Rien du tout. On marche, on lève un pied, on le repose, puis on lève l’autre pour le poser plus loin… On marche jusqu’à en crever, on marche sans savoir pourquoi, sans savoir comment. Il arrive à certain de se demander un peu trop fort et un peu trop souvent la raison de tout ce cinéma. Alors ils s’arrêtent de marcher. Ils regardent derrière eux et ne voient que du vide, du rien, tout comme devant. Ils se demandent ce qui les a poussé à venir là. Ils se demandent aussi ce qui les poussera à aller là bas… En l’occurrence, rien du tout. Alors ils quittent le chemin et disparaissent dans les brumes du néant. Je me suis toujours demandé lesquels avaient raison ; ceux qui marchent ou ceux qui s’arrêtent ? Aujourd’hui encore, je me le demande, retournant sans cesse dans ma tête les questions qui me donnent envie de rejoindre la brume que tant ont préféré… Nous passons nos vies à attendre de vivre. Mais jamais ne viens le moment d’exister. Ce que j’ai déduit de tout cela, c’est qu’il n’y a qu’un but à la vie ; la mort.

Je vais cesser là mes divagations pour le moment. Peut être un autre sujet me donnera t’il envie d’écrire un peu plus tard. Un sujet moins déprimant et anéantissant… Cela dit, j’en doute.
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Lex Romanus
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Lex Romanus

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Pensées d'un mort vivant... Vide
MessageSujet: Re: Pensées d'un mort vivant...   Pensées d'un mort vivant... EmptyVen 10 Juil - 1:46

A l'heure où j'écris, la nuit a depeint son tableau sombre et immobile sous l'oeil unique de la lune. Le chant des grillons emplit l'air d'une douceur insoupçonnée et la brise siffle sous les portes tel un spectre mécontent d'être ignoré. Un chien aboie dans le lointain, simple rumeure s'ajoutant à toutes les autres. Les murmures des feuilles qui se frolent et se caressent ressemble à celui des vagues qui viennent s'échouer sur le sable un moment pour repartir presque aussitôt. C'est hypnotisant, envoutant et je pourrais rester là des heures entières à simplement écouter la nuit chanter. Autant les beautés du jours m'emplissent d'une euphorie impossible à contenir, autant la nuit m'apporte le calme, la douceur et la paix dans l'âme et dans l'esprit.
Un papillon de nuit est entré par la fenêtre. Il cogne courageusement contre le carreau pour ressortir, se heurtant à un mur invisible, lisse et froid. Une éphémère merveille de la nature qui ne vivra que le temps qu'un peintre en dépeigne la nature farouche et sauvage. Ce qui fait qu'une chose est belle n'est pas tant son aspect exterieur. Non. C'est la fugacité du moment qu'elle laisse imprimé sur nos rétines. Les choses qui sont condamnées à mourir, à disparaitres, sont les plus belles de toutes car elles ont cela de précieux qui fini toujours par nous échaper, comme de l'eau que l'on capture entre nos mains sérées mais qui, si fort qu'on les joigne, s'échape toujours, quoi qu'il advienne. L'éternité n'est rien d'autre qu'une suite illogique d'évenements fugaces dont on ne peut que savourer l'instant. Mais comment savourer quelque chose qui ne fini jamais. Car il est de la nature de l'être humain de se lasser de tout. Schopenhauer a dit un jour "La vie oscille comme un pendule de droite à gauche, de la souffrance à l'ennui". Je commence à comprendre où il voulait en venir. Nous passons nos vie à désirer quantitées de choses qui, sitôt en notre possession, n'ont plus aucun interet à nos yeux. Car ce qui interesse le plus l'homme, ce qu'il convoite plus que tout, et ce qui le fait le plus rêver, et le plus souffrir, c'est ce qu'il ne pourra jamais obtenir. Voyez, moi. Bien des hommes sont morts pour obtenir l'immortalité. Mais à présent que je l'ai, elle n'a pour moi pas plus de valeur qu'un lourd fardeau qu'il me faut porter. On ne chéri que ce que l'on n'a pas, et on s'apperçoit toujours trop tard que, finalement, la chose qui nous tenait le plus à coeur, nous le possedions déja... Et souvent, les choses que l'on est susceptible d'apprécier sont celles qui nous tombent dessus sans crier gare et sans qu'on n'ai rien demandé ni voulu.

L'une de ces choses m'est tombée dessus. Je ne pensais pas... jamais je n'aurais soupçonné que mon esprit dérangé trouverait un jour son double parfais. Et pourtant, il semble bien que la passion et l'amour aient frappé à ma porte. Comme la pomme tombé de son arbre pour faire découvrir la gravité, Dursilla m'est tombé dessus sans prévenir. Et plus jamais je ne la laisserait repartir. C'est un sentiment bien étrange que celui de ne pouvoir plus vivre qu'à travers l'amour que l'on porte à une personne. Cette dépendance qui s'installe après seulement un batement de paupière. S'ennivrer de son parfum au point de ne plus se rendre compte des autres odeurs qui nous entourent. Ecouter le timbre envoutant de cette voix si parfaite qui ne commet jamais d'accroc et qui ressemble au chant d'un ange. Se plonger dans ces yeux pour y mourir de désir et d'envie. Coller sa peau contre la sienne comme pour s'y méler et ne faire plus qu'un avec cet être si parfais. Il parait que l'amour rend aveugle et sot. J'ai toujours eut une excelente vue, mais je dois bien avouer que depuis lors je ne vois plus qu'elle et le reste m'apparait floue, comme nappé de brouillard et de fumée. Car plus rien ne compte que son bonheur et sa joie. La faire sourire et rire est mon seul désir. Le reste n'est que poussière et cendre.
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