Histoire :
Tout avait commencé par une froide nuit de décembre, plus précisément, le 25, de l’année 19... Une tempête de neige d'une inhabituelle violence faisait rage en Auvergne, en France. Floranne devait accoucher après le 1er janvier, et quand elle s’était réveillée au milieu de la nuit, elle sut aussitôt que c’était pour cette nuit là. Elle s’était levée de son lit, mais n’avait pas réussi à faire trois pas qu’elle revint se coucher, la main agrippée sur le ventre.
Son mari se leva, et vit sa femme sur le lit, gémissant de douleur. Elle allait mettre leur enfant au monde, et c’était impossible de l’amener à l’hôpital à cause de la tempête! Il regarda nerveusement l’heure, il était passé 2h30 du matin.
Un 25 décembre…
Cette année là, Les Layla avaient accueillis la famille de Floranne et d’Aramil pour Noël. Les parents de Floranne, Mekare et Enkil était venue avec Eleny, la sœur de Floranne, qui était accompagnée de sa jeune fille Maharet, pas plus âgée que de trois mois. Même que son autre sœur, Yasmina, était descendue de l’Angleterre accompagnée de ses deux enfants et de son Mari pour célébrer Noël et nouvel an. La famille d’Aramil était également présente, mais il existait un lien plutôt tendu entre les deux familles. Mais jamais au grand jamais on eut parlé de ce différent, autre que par les sarcasmes porté les un envers les autres…
Cette nuit là donc, Floranne avait eu des contractions si fortes que toute la maisonnée en fut réveillée. Son mari voulut l’amener à l’hopital Saint-Gorgo, mais elle protesta aussitôt.
Après près de 4 heures de contractions, la jeune Delfianne finit par sortir du ventre de sa mère, tout comme les premières lueurs de l’aurore illuminaient le ciel d’ou venait se lever le soleil…
Delfianne Layla, fille De Floranne Layla et Aramil Godspert, était née.
À sa naissance, elle avait étonnement les yeux d’une couleur verte éclatante, non pas comme tout les poupons qui normalement, naissait les yeux bleus. De minces cheveux d’un blond soyeux couvraient sa minuscule tête… Floranne insista pour qu'elle porte le nom de famille Layla, puisque sinon la lignée s'arreterait, étant donné qu'Enkil et Mekare n'avait eu que des filles. Aramil ne protesta pas, et laissa le nom de Layla à sa fille.
Les jours suivants, Floranne resta au lit, et ce fut la petite Lauranna, la fille de Yasmina à peine âgée de trois ans, qui vint le plus souvent s’occuper de Delfianne quand sa tante s’assoupissait. Elle berçait ainsi sa cousine, pendant des heures, les yeux verts du poupon plongés dans ceux de Lauranna…
Les mois passèrent, puis les années. Delfianne n’avait jamais vraiment grandit, et de tout les autres enfants de son âge elle demeurait toujours la plus petite.
À chaque année, l’ont fêtait sa fête en même temps que Noël et nouvel an, certain de ses oncles la surnommèrent même le petit cadeau du ciel, ou bien le bébé de Noël… Quoi de plus pathétique? Dès son plus jeune âge, Delfianne sut qu’elle détesterait toujours cette fête, ce surnom et tout ce qu’on pouvait reporter à Noël et à sa fête.
Une bonne partie de son enfance, Delfianne vécue au manoir de sa mère avec elle, mais sans jamais voir son père. Pour des raisons qu’elle ignorait, son père s’absentait sur de longues périodes de trois à six mois, elle n’avait donc jamais le loisir de le voir ni de lui parler. Quand elle demandait à sa mère pourquoi il n’était pas là, celle-ci lui répondait simplement :
" Il est au travail, chérie "
Le temps passait, puis l’été des cinq ans de Delfianne, son père et sa mère décidèrent de déménager. En fait, se fut davantage à cause d’Aramil. Il n’avait guère laissé le choix à Floranne de laisser le manoir familial pour se rendre dans celui de son mari. .
« Ce sera un endroit idéal pour que notre petit cadeau puisse s’épanouir » avait dit Aramil à sa petite fille quand ils furent près pour le déménagement
Mais Delfianne n’était pas de cet avis. Du haut de ces cinq ans, elle explosa en sanglot et se dirigea vers sa chambre en courant. Elle ne voulait pas quitter cet endroit. Elle ne voulait pas quitter la pièce ou elle était née, ou ils accueillaient toute la grande famille à chaque hiver et à chaque été ! Son père voulut la raisonner, mais rien n’y faisait. Delfianne était déjà à cet âge une tête de mule, et petite capricieuse qu’elle avait été élevé, elle ne se laisserait pas faire! Malheureusement, elle n’avait pas l’âge pour dire quelconque argument, et elle ne faisait encore moins le poids devant les décision de son père. Mais quand celui-ci s’approcha pour la faire cesser de pleurer, Delfianne lui agrippa ses mains sur son bras, et sans qu’ils ne puissent ni l’un ni l’autre rien faire, la peau d’Aramil se mit à chauffer et à chauffer, et une senteur de chaire brûlée empesta la petite salle. Aramil retira aussitôt ses mains de sur son enfant, criant de douleur en regardant ses bras. On pouvait voir la marque rouge des petites mains de Delfianne sur le bras de son père, qui même par endroit était devenu noir tant la peau était brûlée
Son père avait aussitôt quitter la chambre, après avoir jeté un regard mélangé entre la colère et l’étonnement sur sa fille, qui elle semblait horrifié par ce qu’elle venait de faire. Le jeune père se baissa sur sa fille, assise contre son lit, morte de peur. Mais au lieu de la frapper ou de lui crier quelque avertissement, il l’embrassa sur le front tout en lui murmurant aux oreilles :
"Tu es une vraie Godspert, ça oui !"
La petite Delfianne était restée là, à la fois étonnée par le comportement de son père, et horrifié par se qu’elle venait de faire sans même avoir pu savoir comment elle l’avait fait.
La petite famille se rendirent donc jusqu’en Angleterre, dans une vaste maison dans le compté de Cornouaille, en retrait des moldus et près du village sorcier de Valgastard
Après deux ans, la petite Delfi n’avait toujours pas grandit. Son père portait davantage attention à elle depuis l’incident, bien qu’elle n’avait toujours pas compris pourquoi. Il l’amenait en cachette dans une aile du château que seul eux deux connaissaient, et il lui montrait divers objets magiques dont elle n’avait jamais eu connaissance. Il lui expliquait leurs vocations, et comment les utilisés. Il lui expliquait également d’où venaient ces objets et comment il les avait fièrement acquis.
Un soir où Delfianne s’était rendue en cachette dans l’aile secrète de son père. Celui-ci était partit « au travail » pour les deux semaines suivantes, et sa mère tricotait silencieusement dans le salon du premier étage, elle fit la découverte d’un énorme livre qui lui parassait particulièrement interessant. Elle le prit avec difficulté, puis le mit sur le sol. Il était bien trop lourd pour qu’elle le mette ailleurs. Elle l’ouvrit, et découvrit avec stupefaction les images qu’il contenait. C’était un livre sur les dragons, et même si elle ignorait lire, elle voyait très nettement les dragons miniatures voler d’une page à l’autre. C’est à partir de ce moment qu’elle se mit à être passionnée par les dragons.
A part avec son père et quelque de ses cousines, Delfianne était plutôt un enfant taciturne. Son père lui fit apprendre à lire et à écrire, et lorsqu'elle eut atteint ses sept ans, elle dévorait des livres entiers. Elle lisait d'énormes livres, mais toujours sur le même sujet: les dragons. Elle s'adonnait également au dessin, dont sa mère lui apprit les rudiments car elle même était plutôt douée. Delfianne aimait bien dessiner, surtout des dragons, mais aussi toute sorte de choses.
Lorsqu’elle avait environ trois ans, sa mère fut de nouveau enceinte pour accouchée neuf mois plus tard de la sœur cadette de Delfianne : Lyra. Au départ, celle-ci n’était vraiment pas enchantée à l’idée d’avoir une petite sœur ou un petit frère, ayant toujours été traitée comme une enfant-roi, elle ne voulait pas d’un gamine sur les bras… Mais dès qu’elel vit sa petite sœur, elle devint aussi attention à son égard que Lauranna avait pu l’être dans le passé avec elle…
Comme elle avait passé ses cinq premières années en France, elle parlait autant le français que l'anglais, bien qu'au départ elle avait plus de facilité avec le français. Il arrive parfois qu'elle utilise des expressions française, bien qu'elle n'aie maintenant pas d'accent.
Outre le dessin et le temps passé avec son père, Delfianne aimait bien être avec Maharet et Lauranna, deux cousines qu'elle affectionnait particulierement et dont la venue en Angleterre lui permettait de voir plus aisément.
Puis, un jour ou elle dînait avec ses parents, son père sortit fierement une lettre, et lui expliqua qu'elle était acceptée à Poudlard, la magnifique école de sorcellerie ou il avait lui-même étudié. Elle était extremement contente, tout comme son père et sa mère, et le mois suivant elle rentra à l'école de sorcellerie, qui fut comme une seconde maison...
Elle fut, tout comme son père, envoyée à Serpentard. Cela l'avait réjouis bien qu'elle était déçue que Lauranna soit à Serdaigle, ce qui signifiait qu'elle ne devait pas s'entendre... Bien qu'elle s,en foutait particulierement. Maharet non plus n'était pas avec elle, puisqu'elle avait été envoyé à Durmstrang. Mais cela ne l'empêcha pas de se faire des amis au sein de Serpentard.