Nom : Telrúnya.

Prénoms : Cippora Cybélia Marie.

Âge : 12 ans.

Sang : Sans pur.

Habitation : Cippora habite chez son parrain, à Londres, mais elle a déménager et continue de déménager très fréquemment.




Mère : Syria of Dothonion, décédée, chanteuse de renommée internationale, puis danseuse dans un bar mal famé.
Comme tous ses ancêtres, Syria était excellente cavalière, et grande femme de lettres. Les mots n’avaient pas de secret pour elle, elle aimait se plonger des journées entières dans des romans, ou en écrire elle-même. Elle aimait la nature et en était proche. Mais elle haïssait les autres. Surtout les femmes, les filles. Elle ne pouvait en rien les supporter. Si dans beaucoup de poèmes elle vantait la beauté de la Nature, dans la majorité elle « Vomissait sa bile », comme aimait à le dire sa mère. Cela dit, c’est surtout de part ces écrits-là qu’elle pu chanter et devenir une chanteuse à la renommée incontestable. Mais son succès n’apaisait en rien sa haine, ni sa solitude. Solitude qui dura jusqu’à la rencontre de sa moitié, Gildor. Leur relation s’établit rapidement, et le mariage ne se fit pas attendre. Elle accoucha de deux faux jumeaux : Eve et Djidane. Mais alors que son bonheur était à son comble et qu’elle était enceinte de Cippora, son mari fut arrêté pour meurtres et vols, affaires dont elle était parfaitement au courant. Sa complicité ne pu être prouvée, et elle continua sa vie. Mais le scandale lui fit perdre son poste de chanteuse, et elle devint danseuse dans un bar mal famé. Elle finit ses jours alors que Cippora avait 5 ans, assassinée par un Vampire. Ironie du sort. D’après l’image qu’elle a de sa mère, avait les traits ronds et de longs cheveux blonds et ondulés, qu’elle se souvient avoir vu parfois arrangé en boucles anglaises, et les yeux d’un bleu pur dont a hérité son Djidane.


Père : Gildor Telrúnya, tueur à gage, voleur et diplomate de génie.
Gildor naquit dans l'immense manoir Telrúnya. Fils d'une longue lignée de magouilleurs, enfant il était déjà un voleur de génie. Pourtant très protestant, il commit son premier meurtre à 13 ans, par accès de haine pour une fille de son âge. Cette haine pour le sexe opposé le poursuivit toute son existence, et il n'eut qu'un amour, intense par ailleurs, Syria. Il vit venir au jour ses deux premiers enfants, Eve et Djidane, mais il ne fait en rien parti de la jeunesse de Cippora, car il fut enfermé avant sa naissance. Pour meurtres, vols, il avait été condamné à perpétuité, et encore il avait donné des pots-de-vin aux jurés pour éviter la peine de mort. C’était un bel homme physiquement très fort et aux longs cheveux de jais, exactement semblables aux siens. En fait, elle lui ressemblait beaucoup. Elle aurait pu être très proche de lui, elle qui n’a jamais vraiment eu d’amis.

Frère : Djidane Telrúnya, à Poudlard.
Il naquit un an avant Cippora. Frère aîné débordant d’amour et d’humour, il est son seul ami. Malgré une apparence froide et distante, il était en réalité très chaleureux mais, tout comme sa petite sœur, déprimé de la vie, de la mort et de l’amour. Pour ainsi dire, il est assez blasé. Il a toujours eu une vie sans histoires, sans intérêt, que personne ne peut lui envier. Grand rêveur, il voulait bien plus que ce que Dieu semblait accepter de lui offrir. Il est toujours près à aider Cippora. Il avait les mêmes longs cheveux de jais que son père, mais les yeux du bleu azur de ceux de sa mère. Il était très pâle, car il vivait au même rythme que sa sœur, bien souvent la nuit d’avantage que le jour.


Soeur : Eve Telrúnya, décédée.
Le peu que Eve a vécu peut se résumer à Naître et Mourir. Elle naquit un an avant Cippora, car elle était la fausse jumelle de Djidane. Jolie enfant aux yeux noirs et aux longues bouclettes blondes, elle périt déchiquetée vivante durant son sommeil par un Vampire. Tout ce que Cippora sait d’elle, c’est la couleur de son sang et ce que tous les proches en disaient : Que c’était le portrait de sa mère enfant.


Oncle maternel : Elu of Dothonion, enchaîne toutes sortes de travails.
Loup-Garou, il a vécu une longue vie, et ce fut le seul Loup-Garou au monde que l’on vit protéger un Vampire. Il aimait beaucoup sa nièce, et il demanda à avoir son éducation suite à la mort de sa petite sœur, mais la tutelle lui fut refusée en raison de son ethnie. Du point de vue de sa vie, il fut très persécuté pour son ethnie, et eu énormément de mal à gagner sa vie. Mais une femme douce le prit sous son aile, et il vit de cet amour, véritable délivrance pour lui.


Un parrain : Angaráto Calmcacil, enchaîne divers travail, peu connu sur le plan du travail.
On ne peut pas tout à fait dire que cet homme est toute sa raison. Sain mais morbide, homme de parole mais parrain d’une Vampire, pacifiste mais apprenant à deux enfants à se défendre seuls… Pour Cippora et Djidane, ce fut un parrain exceptionnel, un deuxième père qui se révéla tout aussi sombre que le premier. Sa vie n’a rien d’extraordinaire, il eut une vie tranquille, bien qu’il connu beaucoup d’embrouilles. Cependant, il fut celui qui accepta la tutelle de Cippora et Djidane quand ils étaient délaissés par tous. Il leur enseigna tout, du respect au combat, de la politesse à la propreté. Quand elle en ressent le besoin, elle lui écrit de longues lettres, et sa sagesse morbide l’aide à aller de l’avant quelque soit les épreuves traversées. Physiquement, il est blond aux yeux bleus. Corps élancé, fin et musclé. Cependant, il a un côté sombre. Son regard est parfois totalement fou, et peu faire peur si on le surprend à briller dans l’ombre.


Autre : Il reste le Vampire.
En mordant Cippora, elle est entrée dans la lignée de ce conte, dans sa famille. Elle ne sait rien de lui, et elle le cherche. Elle sait juste qu’il aimait Syria, et qu’il souhaitait qu’elle soit une de ses femmes. Mais fasse aux échecs de ses tentatives de séduction, il l’assassina, ainsi que Eve. Elle sait aussi qui cette même nuit, le six juin, il la mordit au côté droit du cou, morsure dont elle porte encore la cicatrice. Puis il a disparu, mais étrangement elle a encore parfois des signes de lui, où l’impression de l’apercevoir puis qu’il disparaisse.

Histoire du personnage :

I / Made in Heaven

Où convient-il de commencer le début des trois cents deux premières années de vie de Cippora Telrúnya ? Certainement faudrait-il compter toute l'histoire de cette longue lignée. Mais par convenance, autant débuter par ses parents.
Gildor Telrúnya. Digne descendant de la lignée des Telrúnya. Lignée de tueurs, de menteurs, de tricheurs, d'égorgeurs, de pirates, de voleurs, d'empoisonneurs, d'assassins... Lignée au sang pur, ayant tous suivi de longues études dans la plus grande école de sorcellerie, Poudlard, par Serpentard. Mais cette raclure-là sembla bien avoir un coeur quand son oreille fut flattée du chant d'une déesse. Voix douce, voix tendre, voix qui devint bien vite amoureuse dans la chaleur de leurs étreintes. Syria of Dothonion, la chanteuse à la voix angélique. Chanteuse connue de tous, elle arborait de longues boucles anglaises blondes, encadrant un visage fin de poupée de porcelaine. Un physique proche de celui de Cippora, et de grands yeux bleu turquoise. De longues robes de bal, de grands bijoux scintillants... Une seule passion : Gildor, le maguouilleur richissime du monde des sorciers. Au final, elle ne vivait plus que pour lui. Tout était pour lui. Tout sa vie, toute sa musique, tous ses biens, tout son coeur, tout son corps. De sa douceur et sa sensualité, elle sut envoûter cet impur prince de marbre, et il devint encore plus fou d'amour qu'elle-même ne l'était.
Le mariage fortifia le lien que l'amour avait construit, teinté de douceur et de délivrance. Pourquoi délivrance ? Car la solitude et les aventures pesaient à Gildor auparavant, et la haine et la dépression à Syria. A présent vivant l'un dans les bras de l'autre dans le manoir Telrúnya, leurs plaies cicatrisaient.
Leur vie ensemble peut se résumer à l'amour, l'eau fraîche... Et les meurtres. Tueur à gage, Syria ne connaissait que trop les risques encourus par Gildor à chaque mission. Elle l'attendait nuit et jour, ne mangeant que peu, l'âme en détresse, la peau pâle, lorsqu'il partait. Prêt de la fenêtre du manoir, tous peuvent témoigner avec aperçu cette silhouette. Pourtant quand il était là, elle souriait, elle était lumineuse et heureuse, bonne vivante. Ses sourires rayonnaient comme aucun, sa voix raisonnait d'un timbre parfait.
Mais de sales regards les frôlaient parfois. Déjà Gildor avait beaucoup d'ennemis. Trop d'ennemis. Trop de gens qui le traquaient sans savoir qu'il habitait à deux pas de chez eux. Son travail était impeccable, aucun moyen de l'attraper. Mais leur plus grande douleur venait des puristes des Serpentard et des Poufsouffle. Oui, Syria était une Poufsouffle. Et c'était une fille de milieu bourgeois, qui plus est. Inutile de détailler d'avantage les insultes qu'ils purent vivrent.
Ce ne fut cependant pas cela qui les empêcha de vivre un amour parfait, ni de fonder une famille. Ainsi Syria mit au monde un jeune garçon, Djidane Telrúnya, et sa jumelle, Eve Telrúnya. Si Eve était le portrait même de sa mère, Djidane était la copie de son père. Puis Syria tomba de nouveau enceinte, un an après. Leur joie était totale. C'était une fille.
« Une magnifique femme, j'en suis sûr... Comme sa mère... » d'après Gildor.
Cependant, chacun sait que le meurtrier parfait n'existe pas. Un jour il dut en venir aux mains avec une « Cible. » Homme musculairement très fort, Gildor eut vite fermé le clapet de celui qui s'accrochait trop à la vie. Mais dans le combat, la pauvre victime lui arracha un de ses pendentifs, à côté d'un second offert par Syria, une croix du Christ. Si Cippora, Djidane, Eve et Syria étaient athées, Gildor était protestant. Et Dieu le condamna, la croix retrouva son propriétaire... Pas l'intermédiaire des autorités.
Il fut condamné à la prison à perpétuité. Sans visites. Mais avant d'y partir, Gildor glissa quelques mots à Syria :
« Ne m'oublie jamais... Je te retrouverai je te le promets. Jure-moi d'appeler l'enfant Cippora, comme nous l'avions décidée, et de chérir nos trois descendants comme j'aurais voulu le faire... Je t'aime. »

II / Banished in eternal damnation

Cette première tragédie familiale n'en était que le début. Tout allait basculer, et empirer dans une famille au départ si parfaite. Quoique parfaite ne soit pas le mot étant donné les « Passe-temps » du père. En tout cas, tout allait basculer.
L'arrestation de Gildor donna naissance à un immense scandale. Syria perdu sa place au sein de son groupe de musique, et elle ne parvint plus à trouver de travail digne de ce nom. Tout se corsa plus encore lorsqu'elle s'aperçut que le scandale traversait les sorciers et les moldus, tous connaissaient l'homme qui avait assassiné femme, enfant, cousin, oncle, mari, qui les avait dépouillés de leurs richesses, qui avait changé le cours de leur vie en une nuit. Et ils savaient aussi qu'en une nuit il avait changé le cours de la vie de Syria. Personne n'avait pu prouver ni que Syria était au courant des activités de son conjoint, ni quels biens étaient fruits de ces activités. Syria évita alors la prison, et garda les richesses.
Mais son aimé lui manquait trop. Elle quitta le manoir après y avoir fait naître, seule, Cippora. Cependant elle se refusa à le revendre, malgré les richesses qu'elle aurait pu en tirer. Elle défendait avec noblesse ce qui lui restait du seul qu'elle aima jamais. Pourtant, sa condition devenait de plus en plus critique. Elle autrefois célébrité mondiale, elle était à présent danseuse dans un bar mal famé, où chaque gros porcs tentait au mieux de toucher ses attributs de femme. Mais elle ne se donna à personne, elle se refusait à quiconque d'autre que Gildor. Elle préférait mourir par manque d'argent et donc de nourriture que de trahir Gildor. De plus, elle l'aimait trop pour ne serait-ce qu'imaginer le faire.
Pourtant, les occasions étaient nombreuses. Syria, de par sa beauté et sa force, avait de nombreux courtisans. Beaucoup d'entre eux aimaient à essayer encore et encore des approches, même si aucune ne portait ses fruits. Mais il était un courtisan plus déterminé encore que tous les autres. Ce courtisant était conte. Il se présentait aux enfants comme ami de la famille, mais la façon dont il était entré dans leurs vies reste encore mystérieuse.
« Maman, pourquoi le monsieur il a des grosses dents ? »
« C'est une malformation mes chéris... »
La vérité était tout autre. Vampire. C'était un Vampire. Celui qui allait bouleverser leurs vies. Il sommait Syria de devenir une de ses femmes, il la menaçait, tentait de la charmer... Le tout en un mélange assez étrange qui crée ce charme indescriptible de ces fils de la nuit. Mais malgré ses charmes, jamais elle ne céda. Le nom de Gildor résonnait encore et toujours dans son esprit.
Et elle vécu cinq ans à repousser toutes les avances, à vivre d'un salaire trop mince et à tout sacrifier à ses enfants. Elle refusait de trop toucher à l'argent laissé par son mari. D'une part elle voulait en laisser pour l'avenir de ses rejetons, d'autre part, elle aurait eu l'impression d'insulter la mémoire de l'homme aimé. Elle a été une femme et une mère exemplaire.
Inutile d'expliquer la frustration monumental que ressentait le conte durant ces cinq années, et encore, ce fut sans compter les années depuis lesquelles en silence il la désirait alors que Gildor était encore là. Et un Vampire énervé se défoule.
C'est ainsi qu'une nuit il s'aventura dans la demeure familiale, dans le silence le plus absolu. Il grimpa sans la moindre difficulté jusqu'à au premier étage où était leur appartement, et entra par la chambre des enfants. Il s'en prit en premier à Eve. Pourquoi ? Peut-être parce que c'était elle qui ressemblait le plus à Syria, c'était la seule aux cheveux blonds. Le seul verbe pouvait décrire ce qu'il lui fit est « Déchiquetée. » Il la mit littéralement en pièce vivante. Djidane et Cippora furent réveillés par les hurlements d'agonie de leur soeur. Les draps blancs imbibés de sang et cet homme pourtant si familier qui avait les mains plantées dans le ventre de sa soeur, tout cela laissa la cadette totalement tétanisée de peur. Mais Djidane lui attrapa le bras et la tirant hors de son lit.
Alertée par les cris, Syria arriva en courant dans la chambre. Elle fit preuve d'un courage totalement hors du commun. Toujours fière lionne, elle défendit ses lionceaux. De plus en plus paranoïaque avec le temps, elle avait pris pour habitude de dormir avec un poignard... A vrai dire, elle virait presque à la psychose. Elle craignait le Vampire. Mais jamais elle ne lui aurait pensé le sadisme de s'attaquer à ses enfants. Elle saisit donc son poignard, consciente que ça ne viendrait jamais à bout du monstre. Elle le lui planta dans le dos, et il ne réagit qu'en se retournant très calmement.
Il embrassa Syria. Il l'embrassa, mais son baiser se termina en lui déchirant les lèvres de ses crocs. Puis d'un geste d'un seul, il traversa son coeur de sa simple main. Elle hurla, regarda son meurtrier dans les yeux, le regard trempé de pleurs, et il la laissa tomber au sol vulgairement lorsqu'il enleva son bras. Elle mourut très rapidement, grâce au Ciel. Toujours grâce à ce même Ciel, étoilé cette nuit-là, les enfants n'avaient pas vu cela. Ils s'étaient enfuis dans le labyrinthe des ruelles de Londes. Un enfer qu'ils n'étaient pas prêts d'oublier. Car le Vampire était à leur poursuite. Ils ne savaient pas pourquoi, mais il les voulait eux aussi. Cippora fut la première qu'il coinça dans un cul-de-sac. Les ruelles, les virages, l'obscurité, la peur, le sang sur les lèvres du monstre... Elle en fait encore des cauchemars, et elle a encore bien souvent du mal à dormir. Elle avait cinq ans. Cependant les images sont claires comme de l'eau de roche. Cet homme. En noir. Non, plus en rouge que noir. Mais uniquement les deux couleurs, sur sa peau de la blancheur de la mort. Ses lèvres rouges. Teintées plus encore par le sang de sa mère. Il s'est penché... Quelques colliers pendant à son cou... Un regard plein d'affection, mais à la fois mortel... Ses crocs dans la chair de son cou, et un long hurlement, plus le noir total.
Et lorsqu’elle se réveilla, elle était Vampire. Vampire de cinq ans. Amen.

III/ R.I.P

La suite de la vie de Cippora ne peut pas être qualifié de passionnant. Pas non plus d’ennuyeux, elle ne peut pas se plaindre d’avoir tourné en rond. Enfin, disons qu’elle a eu une existence de Vampire. Mais une Vampire très torturée, et assez persécutée.
Suite à cette nuit du six juin qui fit basculer toute son existence, elle du continuer de grandir… Et d’exister, contre son grès. En effet, si elle désirait la mort, elle ne pouvait l’avoir, ni se la donnait, par aucun moyen. Enfin si, les moyens existaient. Mais au fond, peut-être craignait-elle de se donner la mort. Le jugement du Tout-Puissant, la souffrance, l’oubli… L’oubli. Cette question la préoccupa toute son existence. Elle ne voulait pas qu’on l’oublie. Elle voulait marquer comme étant différente. C’est peut-être pour cela qu’elle est devenue tant morbide. Ainsi on lui porte un peu d’intérêt.
Bref, au matin, elle fut réveillée par son oncle, Elu of Dothonion. Loup-Garou, il s’était à sa propre surprise retrouvé non-loin du corps de la jeune fille. Il eut tout d’abord atrocement peur de lui avoir lui-même fait du mal, surtout quand il vit des traces de sang sur son cou. Mais elle empestait une autre odeur que celle de chien qui caractérise ceux de son espèce. Il porta son nez dans ses cheveux et en sentit l’odeur. Pour son odorat de Loup-Garou, cela lui paru comme l’odeur d’un chat. Un chat qu’il lui prit soudain l’envie de mordre, presque en oubliant que c’était sa propre nièce. Il regarda immédiatement son cou et…
« Oh non… »
Il découvrit ce qui fut fait. Au même instant, Djidane, paniqué et pleurant, courut vers lui et se jeta dans ses bras. Il lui expliqua ce qu’il avait vu, même si du haut des ses six ans il n’avais pas compris ce qu’il s’était passé. Elu, lui, comprenait tout, d’autant plus qu’il avait déjà vu le Vampire dont il était question. Il se précipita à l’immeuble qu’habitait sa sœur, mais il ne retrouva pas son corps, le Monstre l’avait emmené… Allez savoir quelles pulsions il pouvait vouloir assouvir avec ce cadavre. Il se précipita immédiatement au Ministère de la Magie, avec les deux enfants, pour tout lui expliquer et se proposer la tutelle des enfants, dont il était le parrain légitime. Mais au même instant vint un homme de haut rang, un général de la cavalerie du royaume. Il avait vu Elu se métamorphoser la veille au soir. Ainsi, la tutelle des enfants lui fut refusée en question de la nouvelle ethnie de Cippora. Celle-ci pleurait, elle ne voulait pas quitter son oncle, elle l’adorait, connaissait son secret et l’aimait comme il était. Mais les petites mains de l’enfant s’agrippant aux habits d’Elu ne suffirent pas à changer la décision du Ministre.
Il en fut plus ou moins de même pour Cippora et Djidane. Normalement, étant Vampire, ils auraient du brûler la jeune enfant. Mais aucun n’accepta ce lourd poids sur sa conscience, même pas le bourreau de la ville. Alors, après une semaine passée en cachot, Cippora et Djidane furent amenés à leur parrain, du nom d’Angaráto Calmcacil, qui les prit sous sa protection, et se chargea de leur éducation.
Il les emmena à l’école où leurs parents les avaient inscrit, à Poudlard.
A présent, Cippora entre en première année, terrifiée mais fière d’entrer dans une si prestigieuse école, s’imaginant déjà vaincre tous les autres sorciers à sa sortie. Mais avant ça, il lui reste bien des choses à vivre…



Sexe : F.

Taille : Elle est d'assez petite taille (1m52), les trois quarts des personnes la regardent de haut. Dans le sens littéraire du terme. De toute manière, personne ne souhaite lui prêter la moindre attention.

Corpulence : Sa carrure est un peu baraquée d'épaules, avec un peu de hanches et une poitrine un peu généreuse, malheureusement accompagnée d'une tendance à prendre du ventre. Elle n'est pas proportionnée comme un mannequin, elle trouve ses jambes trop courte et se plains de sa largeur, bien qu'elle ne soit pas non plus ou puisse être considérée grosse, elle-même se considère très enrobée, par la déformation de son petit ventre par son esprit.

Yeux : Elle a les yeux noirs et amande, surmonté de sourcils un rien épais et à l'arc naturel, lancent des regards très enfantin, ce qui ne s'alliait pas à son mental très complexe et torturé.

Cheveux : Elle a de longs cheveux noirs, souvent lisses mais qui peuvent boucler s'il fait trop humide. Ils se balancent dans son dos et l'entoure plus encore de ténèbres.

Peau : Sa peau à la blancheur de la nacre, et si quelqu'un s'aventurait à la toucher, il la découvrirait douce.

Signes particuliers : Elle porte toujours des gants blancs et fins surmontés d'étranges symboles noirs. Ces gants lui furent laissés par celui qu'elle appelle « Master », par ce Vampire qui la mordit. Etrangement, dès qu'une paire devenait trop serrée ou s'abîmait, elle en découvrait une nouvelle posée sur sa table de chevet. Son sourire cache deux longues et longues canines sanguinaires, mais bien qu’elle soit Vampire, son maître était d’une telle puissance qu’elle ne craint pas le Soleil.

Qualités : Passionnée, hypersensible, gourmande, romantique, extrêmement ambitieuse, désireuse de faire ses preuves, franche, démonstrative, douce, tendre, chaleureuse avec ses proches.

Défauts : Blasée, un peu déprimée, froide au premier abord, très complexée, stressée, solitaires, distante, jalouse, possessive, très susceptible, glaciale, méchante et mesquine avec ceux qu’elle n’apprécie pas.

Tic : Quand elle est angoissée ou qu’elle s’ennuie, elle a le tic de passer la main dans ses cheveux, les remettre en place, les enrouler autour de son doigt…

Hobbies ou passion : Elle est passionnée par les animaux, et réagit très mal lorsqu’elle se retrouve face à une maltraitance quelconque. Elle adore la lecture, écrire, chanter et autres activités artistiques, elle a par ailleurs un réel talent de dessinatrice.

Caractère : Désillusionnée de l'amour et de l'amitié malgré son tout jeune âge, autant dire que ses rapports avec les autres sont très difficiles. Monstre incomparable de sensibilité d’après les autres, elle est en fait totalement à fleur de peau, elle cache ses plaies sous des attitudes distantes et froides au premier abord. Mais intérieurement, elle pétille de vie. Et d'innocence. L'innocence la hante, comme son désir de belles relations amicales et amoureuses. Grande romantique, artiste solitaire, assoiffée de sang maniaco-dépressive, rêveuse oubliant ses peines dans ses pleurs nocturnes, pantin de la vie aux larmes de sang... Tellement de termes pour la définir, lequel pourrait le mieux convenir ? Entre la gourmandise et un jugement du système la poussant à l'anorexie, entre une hypersensibilité et une étrange tendance à un sadisme poussé envers ceux qu'elle n'apprécie pas ; entre l'amour de la mort et une haine de la douleur, entre la joie de vivre et la dépression ; entre l'amour et la haine.
Concernant son futur, elle a des ambitions très souvent démesurées. Elle voudrait tout d'abord ce qu'elle ne peut à l'évidence pas obtenir : Une famille, un foyer, des amis francs, un amour doux... Mais elle est Vampire, complexée, convaincu d'être la plus laide que Dieu ait crée sur ce monde. Elle se perçoit comme un pustule qu'un Dieu de haine tenterait d'arracher. Une mauvaise souche. Une graine hideuse perdue dans un monde de beauté. Dépressive. Elle souhaiterait être la plus grande sorcière de tous les temps, pour prouver à ces millions de poupées de sang qu'elle vaut mieux qu'elles. Elle veut faire ses preuves. Ne jamais entrer dans la meute. Rester louve solitaire. Pour toujours. Triste.
Elle reconnaît toujours ses torts, grande partisane de la franchise. Jalouse convulsive, elle adore qu'on se montre jaloux pour elle. Mais cela n'arrive que rarement. Sa possessivité n'a pas de limite, elle défend ce qu'elle possède mieux qu'une lionne défendrait ses petits... Une lionne au corps parsemé de blessures. Mais le plus insupportable de ses défauts est sa susceptibilité. Elle ne laissera jamais paraître qu'elle est froissée. Mais elle s'éloignera. Elle se renfermera dans son circuit de solitude. Elle retournera s'asseoir seule, penser, réfléchir, écrire… Beaucoup d’écriture, Cippora adore écrire, dessiner, elle adore l’Art, qu’elle juge comme dernière chose pure dans ce monde.
On note également qu'elle est très démonstrative. Si quelque chose lui plait, elle le dira sans détour. Si elle hait quelque chose, n'importe qui à des kilomètres à la ronde le sentira. Sa douceur ne connaît pas d'égal. Plus douce qu'une colombe. Mais même une colombe, blessée, attaquerait son entourage.
Les goûts de Cippora sont très pointilleux, elle sait parfaitement ce qu'elle aime et ce qu'elle n'aime pas. Et son caractère en varie de l'amical et chaleureux à une froideur et une haine incomparable.
Humainement, Elle ne parvient qu'à apprécier profondément que peu de gens. La superficialité l'insupporte au plus haut point. Elle ne parvient à comprendre les gloussements, les flatteries plates, les danses sexuelles et la popularité. Mais hélas, la grande majorité des personnes actuelles sont sous son seuil de tolérance à la superficialité et à la stupidité. Les critiques sont pour elle ce qui déchaîne sa haine au plus haut point. Les critiques physiques tout spécialement. Elle hait les hypocrites. Beaucoup de ses débuts d'amitiés se sont brisés de part sa froideur et sa distance. Mais les quelques rares qui ont creusés sous sa carapace y ont découvert un trésor de chaleur. Les histoires plates l'énervent. « Histoires de poukrams. » La drague la dépasse totalement. Pour séduire, elle n'use de rien d'autre que ce qu'elle est réellement. Après si elle vit quelque chose, tant mieux, sinon tant pis pour eux.
Littéralement, elle adore les livres… Mais pas n’importe lesquels, ceux qui la passionnent sont toujours ce qui peut la faire rêver. Dès que son immense imagination se met en cours, elle se retrouve dans un monde, dans son monde, où elle n'est plus jugée, ou elle vit, simplement, d'aventures, d’amour et d'eau fraîche. Mais quand le rêve se brise et que ses jambes rencontrent à nouveau le sol, elle a mal, très mal.
En-dehors de ses goûts quelques peu catégoriques et d'un entêtement très marqué, Cippora est une personne mûre, de par les épreuves qu'elle a eu à affronter, et réfléchie beaucoup à toutes sortes de choses. Cela dit ses penchants maniaco-dépressifs, sa sensibilité extrême et sa jalousie ont vite fais de ne pas le laisser paraître.
Elle réfléchit beaucoup à ce qu'elle est et ce que sont les autres, et il n'est par rare qu'autrui l'ait fait douter de son statut de « Moi. » Elle eu souvent peur de n’être qu’un autre, un autre comme tous ces autres qu’elle hait. Finalement, elle a réalisé que si elle avait peur d’être un de ces autres, elle ne le deviendrait pas, par simple dégoût.

Sports pratiqués : L’équitation est le seul sport que Cippora pratique. C’est aussi une des rares choses qu’elle aime.




Baguette magique : Bois de chêne, ventricule de coeur de Dragon, 22.5 centimètres, très flexible.

Animal de compagnie : Un chaton noir avec de grands yeux d’un bleu hypnotisant, du nom de Itihil.

Maison préférée : Serpentard.

Maisons détestées : Gryffondor et Poufsouffle (Cependant, Cippora n’accorde que très peu d’importance à cette manière de ranger les gens dans des petites boites bien propres, signe manifeste de son attitude blasée).



Hors-sujet : Désolée d'avoir postée trois messages à la suite, à chaque fois il me disait que je dépassais la limite autorisée... ^^'

Pas de mot...Ta présentation est *WoW* elle est magnifique, je n'ai jamais vu de présentation aussi complète que la tienne. Vraiment, félicitations

Alors là, j'en reste bouche bée, et je suis obligé de venir te dire bienvenue, moi qui ne le dit jamais à personne

En tout cas, magnifique présentation, c'est al première que je voix aussi complète, je sent que je n'aurais jamais rien à te reprocher question Rp, ce qui est plutôt rare ^^

Bienvenue fiche bien entendu acceptée

Wahou, c'est de toute beauté...

*baisse son chapeau bien bas*

Bravo, franchement... C'est magnifique, surtout les images histoire de distraire un peu le lecteur... Super...^^

Bienvenue...^^

Olalalalala qu'elle n'a pas était ma surprise quand j'ai vu cette fiche de présentation, au moins au fiche complete dans ce forum! je ne comprends d'ailleurs toujorus pas pourquoi la mienne est si incomplete bref! Pour une fois que j'interviens dans une fiche de présentation et que ce n'est pas pour faire la chieuse et dire des choses qui ne vont pas, je n'ai aps encore tout lu la fiche mais je vais el faire car je sens que cela va beaucoup me plaire! J'applaudis j'espere que tes messages resteront de cette beauté car alors nous 'naurions rien a redire et je serais meme ravie de t'avoir en cours ou de partager un rp avec toi...

Holly

Merci beaucoup à tous, c'est très gentil de votre part...

Et merci encore une fois à Terence de m'avoir acceptée même si mon perso est un peu particulier. ^^'

WAOUW toute une fiche! ^^

Et à quelle maison?

Serpy, evidemment

Bienvenue petite vampire !

Euh par contre, j'ai eu la flemme de tout lire, mais je suis tombée sur une partie où tu disais qu'elle était une vampire, à cinq ans...
Alors explique-moi pourquoi elle en a 12 maintenant, du moins d'apparence. Quand tu es mordu, ton corps meurt totalement et donc ne peut plus grandir ni rien. Il reste à l'âge où tu meurs...

Merci beaucoup à tous ! =D
Et en ce qui concerne être Vampire mais vieillir, c'est juste que personnellement je ne considère pas les Vampires comme immortels. Je sais que ça va à l'encontre de ce que l'ont pense habituellement, mais s'ils étaient immortels, cela voudrait dire que leur pouvoir serait sans fin. Or je déteste cette idée de personnage sur-puissant. Si Cippora avait toujours l'apparence de ses cinq ans, ce serait une petite fille trop intelligente pour son apparence, au corps trop fatigué. Déjà, je lui ai accordé un mental plus complexe que la plupart des gamins de 12 ans, je considère plus cette rapidité de développement de l'esprit comme particularité vampirique. Je leur accorde une vie de près de 6.000 ans, certes, mais au-delà ce serait vouloir un personnage extrême, dont le pouvoir ne connaitrait de limite, car leurs pouvoirs se développent avec le temps.
J'espère que ma vision des Vampires (Certes à l'encontre de celle habituelle - Car pour les RPG je trouve ça beaucoup plus plaisant pour les autres) ne posera pas de problème, en tout cas, surtout étant donné la minceur de cette modification.

heum heum

Merci, c'est gentille, je l'ai faite moi-même... Si jamais vous en voulez, je pourrais ptêt en faire, mais bon j'ai pas énormement de temps, comme j'habite en Nouvelle-Calédonie je passe mon bac S dans cinq semaines...
Et pourquoi "Heum heum" ? O.o

Parce que ... je te le dirais en MP XD

Tu voix, elle c'est une oubliée, pas comme toi

Mdrrr la je peux confirmer c'est une oubliée mais par contre t'as oublié un autre oublié qui a été oublié plusieurs fois et qui est pourtant bel et bien oublié.

C'EEEEST MOIIIIIII

Ouaih, disons que je ne te t'embrouillerais pas avec ça, et que c'est trop long à expliquer ce que je dirais de tout ça, mais bon je t'accorde ça, car je ne suis pas non plus modo'...
Mais bon, tu veux quasiment créer une nouvelle race. Tu veux être demi-vampire, alors tu les prends tels qu'ils sont point final. Et comme les vampires n'ont pas de définition précise, on prend normalement ce qu'on nous apprend par les livres, c'est tout... Mais bon, comme justement c'est pas très précis, je n'ajouterai rien...